[violence] cadeau pour un probable futur allié [PV]

Tarita apparut a travers un portail dans une ruelle sombre de la ville avec Toriel, celle ci était ligotée par des lianes dont la mage tenait l’extrémité dans sa main, donnant réellement l'impression de tenir le monstre en laisse. Cela lui plaisait d'ailleurs et elle ne se gênait pas pour malmener la femme chèvre a chaque changement de direction. Celle ci était déja mal en point quand elle l'avait récupérer et n'était donc pas en mesure d’offrir une grande résistance. Après avoir ainsi traverser une bonne partie de la ville, Tarita arriva au point de rendez vous qu'elle avait donné a Gilbert et l'attendit patiemment en se moquant un peu de Toriel

- Je suis sure que mon ami va prendre grand soin de toi... qui sait pour combien de temps tu en as ? tout dépendra si il décide de te tuer rapidement ou si il fait durer le plaisir... cela ne sera plus de ma responsabilité une fois que tu sera entre ses mains.  

Elle laissa échapper un rire semblable a celui d'une petite fille, ce qui lui donnait un air assez malsain

Un rendez-vous, encore, toujours. Bon sang, il faut croire qu'être génocidaire n'était pas de tout repos, mais dans un sens, ça allait. Je gérais ma deuxième personnalité plutôt bien, et c'est pas deux-trois couteaux disparus qui vont l'alerter de ma présence. Tout allait pour le mieux, et encore une fois cette femme m'avait donner un rendez-vous, auquel j'avais décider de venir moi-même cette fois. Définitivement, je ne lui faisais pas confiance. Du moins... Jusqu'à ce qu'en arrivant je vis ce qu'elle m'avait ramener, ce qui directement fit apparaître sur mon visage un air bien moins sympathique que mon air neutre que je m'efforce d'habitude à garder.

" - Tiens, comme on s'retrouve ! "

Evidemment, je m'adressais à la chèvre, je lui avais même fait un clin d'oeil. Elle devait me reconnaître, non ? Evidemment, qu'elle me reconnaîtrait ! C'est pas parce que je ne cachais pas mon visage cette fois, et non plus parce que j'étais habillé de manière plus normal que ça l'empêcherait de m'identifier. Et oui, c'était l'hiver, et il faisait trop froid pour moi, donc je portais je ne sais plus combien de couche de vêtements sur moi, ce qui ne se voyait pas forcément non plus. J'ai pas été jusqu'à mettre un bonnet, par contre, et j'aurais peut-être dû...

Enfin, j'avais des gants et des couteaux, cela me suffisait amplement. Puis, avoir des cheveux sur la tête, ça sert bien à tenir chaud, non ? Enfin bref, je me retourna vers la femme rousse, laissant disparaître mon large sourire pour prendre une expression bien plus sérieuse. Est-ce que je lui ai déjà parler directement, en premier lieu ? Et était-elle au courant que j'étais un génocidaire ? Ces questions tournaient dans ma tête, mais la politesse avant tout - mais pas avec n'importe qui non plus -

" - Salutations, je suppose ? "

Toriel était encore sous le choc de la mort de papyrus, cependant, elle était soulagée de voire que Jim avait pu fuir, au moins cette fois la. Elle espérait qu'il trouve rapidement des alliés. alors que Tarita la ballotait sans aucune précaution, elle manqua de s'écrouler plusieurs fois, ne lâchant alors qu'un grognement étouffé, pas la moindre plainte. l'ancienne reine avait encore sa fierté, bien qu'elle n'ait pas fier allure, les joues inondées de larmes et le dos ensanglanté. Lorsqu'elle vit arriver l'homme dont Tarita lui parlait, elle se figea sur place, Elle reconnaîtrait cette démarche entre milles, tout comme la voix de l'homme qui lui faisait a présent face. Elle lui lanca un regard glaciale mais ne lui répondit pas, faisant mine de l'ignorer, bien qu'elle ne pouvait qu'imaginer ce qu'il allait faire d'elle

Tarita sourit a Gilbert et repousse gracieusement ses cheveux en arrière, les laissant onduler doucement dans le vent. le fait de voire que son interlocuteur semblait satisfait de son présent la mettait de bonne humeur, Elle l'avait vu a l'oeuvre en tant que génocidaire et autant dire qu'il l'avait surpris.  comme quoi, même les humains les plus banales pouvaient réserver des surprises.  la mage aimait cela, c'était comme découvrir une pépite d'or au milieu d'un tas de cailloux. bon c'est vrais, il n'était pas mage, il n'avais donc pas sa place au sein de la confrérie, mais cela ferai toujours un spectacle distrayant su elle arrivait a faire en sorte que cette double personnalité prenne le dessus sur la première.

Regardant de haut la femme chèvre, elle poussa cette dernière de façon a ce qu'elle s'écroule aux pièds de Gilbert, toujours ligotée et s'arrangea pour que Toriel ne puisse pas s'échapper après qu'elle ait fait disparaître les lianes, offrant un regard d'excuse a Gilbert:

- Elle est un peu abîmée, je l'ai sauvée juste a temps d'un autre génocidaire armé d'un fusil a  pompe.  j'espère que vous ne m'en tiendrai pas rigueur... je vous la confie.  tout ce que je vous demande, c'est de me rapporter la poussière qu'il en restera quand vous en aurez finit avec elle. contacter moi quand le moment sera venu, on se retrouvera ici même... ah et j'oubliait!

Elle lui tendit une sorte de cristal translucide

- j'ai ensorceler ce cristal pour qu'il puisse absorber son âme. vous pourrez l'enfermer a l’intérieur si vous le souhaitez. c'est une sorte de trophée de chasse. c'était la tradition du temps de la guerre, quand un humain tuait un monstre. Je vous en fait cadeau et j'espère que vous en ferez bon usage

Lui faisant un graceux signe de main, elle partit dans le sens opposé et disparut comme elle était venue, laissant Toriel blessée seule entre les mains de Gilbert...

" - Elle est un peu abîmée, je l'ai sauvée juste a temps d'un autre génocidaire armé d'un fusil a pompe. j'espère que vous ne m'en tiendrai pas rigueur... je vous la confie. tout ce que je vous demande, c'est de me rapporter la poussière qu'il en restera quand vous en aurez finit avec elle. contacter moi quand le moment sera venu, on se retrouvera ici même... ah et j'oubliais ! j'ai ensorceler ce cristal pour qu'il puisse absorber son âme. vous pourrez l'enfermer a l’intérieur si vous le souhaitez. c'est une sorte de trophée de chasse. c'était la tradition du temps de la guerre, quand un humain tuait un monstre. Je vous en fait cadeau et j'espère que vous en ferez bon usage "

J'acquiessais les paroles de cette femme en hochant légèrement la tête. Définitivement, elle était étrange... Enfin, je n'allais pas me plaindre, quand même, c'était un cadeau de Noel avant l'heure que de m'offrir la chèvre ! Et peut-être qu'effectivement garder son âme comme souvenir pouvait être sympa, faudrait voir... Enfin, je ne comprenais pas ce que j'avais fait de si spécial dernièrement pour avoir cette récompense. Oh, puis en faites, j'm'en fichait un peu, ce n'était pas important, le principal maintenant c'est que j'allais pouvoir faire mumuse avec la dame chèvre ! 

La seule chose que je devais faire, c'était ramener la poussière, non ? Je décida par conséquent de ramener la chèvre directement chez moi, histoire d'être sûr que le vent ne me pose pas problème à ce niveau là. N'empêche, elle était moins légère que ce que j'aurais pu penser, ou alors c'était juste moi qu'était pas très très fort ! Reste que je parvint à la ramener chez moi sans qu'aucun témoin ne me voit, et j'en était assez content. Enfin si, y'avait bien un témoin, mais c'mon canari de compagnie, donc c'était rien. D'ailleurs, ça me donna une idée, en parlant d'oiseau...

" - Hé, ça me fait penser... Tu n'avais pas déjà tirer sur un oiseau, madame " Tori " ~ ? "

Oui, je lui donnais un surnom juste pour me foutre d'elle, et pour la faire culpabiliser au passage. Je l'avais lâcher 3 seconde pour aller caresser mon adorable Piou-piou, tout en la regardant avec un air dégouté : Quand même, peut-être que je suis pas le mieux placé pour lui faire la morale, mais le pauvre oiseau qu'elle avait blessé voir tuer cette fois là... Oui, non, en vrai j'en avait rien à faire, mais j'étais plutôt bon acteur. Et je n'attendais rien d'elle, pas même une réponse, j'étais juste curieux de voir sa réaction ( puis c'est pas parce que je suis génocidaire que j'aime pas m'occuper de mon animal, quand même ! ).

Toriel se releva précipitamment lorsqu'elle se retrouva a terre au pieds de Gilbert, faisant en même temps abstraction de la douleur, ne voulant pas montrer le moindre signe de faiblesse. Elle restait silencieuse, gardant un air impassible, jusqu’à ce que l'humain ne la soulève, malgré le fait qu'elle ne soit pas un poids plume pour la trimbaler comme si elle n'avais été qu'un simple morceau de viande ou tout autre type de marchandise, c'était du moins la sensation qu'elle avait. La dame chèvre étouffa un cri de douleur, la position faisant pression sur ses blessures, mais elle ne fit pas entendre de plainte supplémentaire, ne voulant pas donner cette joie a l'humain.

Il ne la reposa qu'une fois chez lui et Toriel du s'accrocher a un meuble pour retrouver a peu près son équilibre, malgré l'envie de s'écrouler lourdement au sol. Toute la partie de son dos ou elle s'était prit les plombs la faisait souffrir, mais sa fierté la forçait a tenir bon jusqu’à son dernier soupire et ce, quelque soit le traitement que lui réservait le génocidaire. Mais tout aussi droite et impassible qu'elle était, elle cilla au moment ou il parlât de l'oiseau qu'elle avait touché lors de sa prise d'otage, alors que Oka lui avait mit entre les mains un pistolet chargé. Cela ne l’empêcha pas de prendre sur elle pour soutenir le regard de Gilbert, répondant froidement:

- je n'ai jamais voulut de mal a cet oiseau, contrairement a vous pour ce qui concerne le monstre que vous avez torturer et tuer. Ses cris se faisaient entendre de partout sur la montagne!

Cela dit, l'évocation de l'incident de tire l'avait atteint malgré tout et cela se voyait a son attitude, alors qu'elle gardait la tête basse, retenant ses larmes de culpabilité. Elle lança rapidement un regard au canari qui lui rappela douloureusement cette scène. Elle attendait la suite, silencieuse, comme résignée a mourir, que ce soit ou non dans la souffrance

" - je n'ai jamais voulut de mal a cet oiseau, contrairement a vous pour ce qui concerne le monstre que vous avez torturer et tuer. Ses cris se faisaient entendre de partout sur la montagne !
- Sauf que c'était un monstre. "

Cela était pour moi une justification suffisante. Mon air jusqu'à présent jovial laissait place à un air des plus froid, sans que je ne le fasse vraiment exprès. Je soupira : Clairement, cette chèvre était en position de faiblesse, et pourtant elle semblait vouloir rester forte. Si s'aurait été une humaine, peut-être que j'aurais dis que c'était une qualité, mais là c'était juste ennuyant. Enfin, j'étais chez moi, tranquillement, donc même si j'étais quelqu'un de peu patient, j'avais le temps.

Je voulais juste voir à quel point la mentalité d'un monstre est fragile. M'amuser un peu, quoi ! J'ai pas grand chose à faire de mes journées, en même temps, il faut me comprendre, et j'étais bien parti pour faire une nuit blanche, donc...

" - Dans tout les cas, volontairement ou non, il est mort dans d'atroces souffrances, non ? Donc ça revient au même, on est pareils ! Enfin, presque, je suis mieux, quand même, puisque j'assume mes crimes. "

Jamais je ne comparerais une chèvre à moi. D'ailleurs, elle s'appuyait sur un de mes meuble, là, non ? Arg, faudra que je passe le ménage après... Mais j'ai d'autres choses auxquels je dois penser, actuellement. Je me surpris à faire un discours qui mettait tout le monde sur un pied d'égalité, pour une fois, mais là n'était pas l'essentiel. Tandis que j'étais aller cherche quelque couteaux, avec un ciseau bien pointu dans le tas pour changer, je ne cherchais pas particulièrement à la blesser physiquement... Pour l'instant.

" - Dans tout les cas, cette arme à été utilisée pour blesser, non ? Que ça atteigne moi, un oiseau, un de tes précieux amis ou n'importe qui d'autre, ça ne change rien. Accidentel ou non, un crime reste un crime, surtout de la part d'un monstre qui à failli brûler vif un pauvre enfant des années plus tôt ! "

Bien que physiquement, Toriel tenait bon, pour l'instant, c'est a son morale que Gilbert semblait vouloir s'attaquer pour le moment, prenant plaisir a lui rappeler l'incident de la prise d'otage, mais  la dame chèvre prenait sur elle pour continuer de soutenir son regard, le plus longtemps qu'il l'ui était possible de le faire, restant impassible devant les paroles cruel de son interlocuteur, alors qu'elle le vit aller chercher plusieurs couteaux en plus d'un ciseaux, le tout lui étant sans doute destiné.  Elle préféra ne pas imaginer le sort qu'il lui resservait, mais pour ce qui est du mentale, le génocidaire ne lui laissait aucun répit, allant mêle jusqu'a la mettre sur un pied d'égalité avec lui, qui tuait de sang froid

- j'aurais du refuser des le depart de prends cette arme...

Elle se doutait bien que Gilbert s'en fichait pas mal, elle se l'était dit pour elle même, étant de plus en plus sur le point de craquer mentalement.  Elle prit encore sur elle aux dernière paroles du génocidaire, mais finit par baisser la tête en se recroquevillant sur elle même, vaincue. Il ne se priva pas de l'achever moralement en lui parlant du moment ou elle avait tenue a affronter Frisk pour le retenir chez elle.  Elle releva les yeux vers lui, laissant ses larmes couler et lui demanda faiblement:

- Elle vous a aussi parler de ca ? et j'imagine que vous savez tout de mon passé ?

Il semblait que mes paroles étaient plutôt efficace, et j'étais plutôt fier de moi.

" - Elle vous a aussi parler de ça ? et j'imagine que vous savez tout de mon passé ?
- Plus ou moins, les détails important en tout cas. "

Quoi ? De toute façon, elle allait mourir, alors autant être honnête !

" - Même si, à vrai dire, je ne faisais pas confiance à cette rousse, à la base... Enfin, vu ta réaction, elle devait probablement dire la vérité ! Enfin, maintenant que j'y pense, je me demande bien comment une abomination comme toi ai pu devenir prof'... "

C'est vrai quoi, déjà c'était un monstre. Et en plus, avant d'être embauchée à ce taf, personne n'a penser à vérifier son casier judiciaire, ou un truc du genre ? A moins qu'il n'y en ai pas chez les monstres, ça ne m'étonnerait pas de la part de ses créatures primitives... Remarque, ça éveillait ma curiosité, tout ça, même si ça ne faisait que retarder l'inévitable. Et elle avait plutôt intérêt à me répondre, sinon...
Même si à l'occurrence je devais avoir l'air un peu trop jovial et normal, alors que y'a cinq minutes à peine j'avais l'air trop sérieux.

" - D'ailleurs, est-ce que t'as fais des études pour être prof, au moins, à la base ? Ah, et le procès ! Pour t'en sortir, t'as dû sûrement verser un pot-de-vin au juge, non ? Tout ça pour faire souffrir non pas un seul gosse, mais tout une classe, peut-être ? "

Toriel était a bout nerveusement mais cela n'empêcha pas Gilbert de continuer a l'enfoncer toujours plus par ses paroles,voulant visiblement la détruire moralement avant de la réduire en poussière dans le sens literal, et autant dire que cela marchait,a croire que le génocidaire pouvait voire en elle toute ses incertitudes, autant que ses angoisses.  il l'attaquait a présent par rapport a son poste et a sa capacité a enseigner, ce qui, bien que la dame chèvre n'ait jamais douter de ses competences a ce niveau la était blessant. Elle ne pu d’ailleurs pas s'empêcher de se justifier

- Une abomination? c'est comme ca que vous nous considérez ? j'ai travailler chez moi et j'ai passé tout les concours qu'il fallait, mon agrément est en règle !

Elle avait un peu hausser le ton, retrouvant une certaine combativité devant les paroles rabaissantes de Gilbert, montrant une certaine force de caractère malgré sa situation délicate. Elle soutenait a nouveau le regard du génocidaire, ne voulant pas se laisser abattre par les accusations infondées de ce dernier... mais ce besoin de se justifier laisser deviner un manque de confiance, quoi qu'elle dise. La conversation dévia alors sur le procès, Gilbert l'accusant d'avoir acheter le juge

- pourquoi aurais-je été soudoyer un juge que je n'ai pas vu une seul fois avant le procès et qui ne me connaissait même pas ? j'ai fait les démarches qu'il a fallut, j'ai payer un avocat, on a constitué un dossier, il m'a défendu et le juge a trancher, il n'y a pas eu la moindre magouille !

Elle vacilla légèrement ayant lâcher le meuble sur lequel elle s'appuyait durant son explication, mais se rattrapa aussitôt, ne voulant pas flancher physiquement maintenant

- faire souffrir des enfants ?  ma classe a un bon niveau et je n'ai jamais lever la main sur un seul de mes élèves ! je m’efforce de leurs donner le gout d'apprendre et de leurs enseigner le respects et la tolérance, qu'ils  soient monstres ou humains...

La chèvre semblait manquer de confiance en elle, contrairement à ce qu'elle souhaitait montrer. Après tout, pourquoi aurait-elle autant besoin de se justifier, sinon ? Visiblement, elle n'aurait pas payer le juge, mais je n'ai aucune raison de la croire, et mon expression devait le montrer. Certes, c'est moi qui lui ai poser ces questions, mais ça ne voulait pas forcément dire que j'en aurais quelque chose à faire de ses réponses. De toute façon, je voyais pas comment une chèvre pouvait faire cours, à la base.

" - Mouais... "

Je réfléchissais surtout à quoi faire, maintenant. Déjà, j'avais la flemme de pousser la femme chèvre dans une autre pièce, et j'allais pas la tuer devant Piou-piou, quand même. Donc je posa toute mes lames dans un coin et déplaça mon canari ailleurs, en souriant de manière parfaitement normal. C'est rare, je suppose, de me voir sourire comme ça...Enfin, peu importe. Ca change rien au fait que je n'avais pas d'idée de quoi faire : C'est comme le syndrome de la page blanche, en gros, et je me refusais de lui donner une mort simple et nulle, quoi. En plus, elle était déjà blessée...

Toriel regardait toujours  l'homme qui n'en avait en fait rien a faire de ses réponses, elle le voyait bien. son seul bute était de la destabiliser, la faire douter.  mais quel interet ? puisque dans tout les cas, il finirai par la tuer. Il cherchait a gagner du temps sans doute, ou peut être avait-il juste choisit de la détruire moralement avant de lui donner le coup fatale? A moins qu'après avoir finit de la rabaisser plus bas que terre, il ne se mette a la torturer physiquement avec son attirail, jusqu'a ce que mort s'en suive ? Elle se disait que si il avait voulut la tuer rapidement il l'aurait déja fait.  Ou peut-être qu'il hésitait ? tuer quelqu'un dans le feu de l'action c'était une chose, mais tuer de sang froid en était une autre. Mais dans ce cas, si il changeai d'avis, pourquoi ne la relâchait-il pas ?

- Si vous voulez me tuer, alors finissez en maintenant

Elle avait parlé d'un ton glaciale, visiblement résignée a mourir des mains de Gilbert qui a ce moment la s'occupai de son canari et la dame chèvre avait bien l'impression que même ce dernier la regardait de haut, perché dans sa cage, jusqu'a ce que le génocidaire l'emmène dans une autre pièce, sûrement pour ne pas qu'il assiste a son execution. Toriel en profita pour chercher un moyen de s'enfuir, avant de se résigner au fait que même si elle arrivait dans la rue sans que Gilbert ne la poursuive, elle n'irai pas bien loin et il finirai de toute manière par la retrouver, de toute facon, la porte était fermée. Elle était piégée avec lui, affaiblit et a sa merci et tout ce qu'elle pourrait entreprendre a partir de maintenant ne ferai que retarder l'inevitable...

" - Si vous voulez me tuer, alors finissez en maintenant
- Pourquoi ? Je veux dire, il y a le temps ! "

Je ris pendant peu de temps avant de reprendre mon sérieux.

" - T'es déjà blessée, non ? Donc je peux m'asseoir tranquillement dans un coin et attendre que tu meurs d'une quelconque manière. "

Ca m'avait l'air plutôt fun. Pas que j'avais pas envie de la tuer de mes propres mains, mais maintenant que j'y pensais, elle ne pourrait pas garder son sang-froid bien longtemps devant l'approche de la mort, si ? Puis, maintenant qu'elle avait dit ça, ça me donnait envie de faire l'inverse. Je verrais bien comment elle réagirait... Sachant que si elle essayait de s'enfuir, je pouvais l'en empêcher sans problèmes.

Toriel se tenait toujours au meuble, et elle semblait s'y accrocher de plus en plus, comme si elle menaçait de s'écrouler a tout moment a force de s'affaiblir et Gilbert n'aidait pas, il semblait même éprouver une certaine satisfaction a la regarder souffrir, au point qu'il proposa, non sans un certain sadisme de la laisser succomber a ses blessures.

- mes blessures ne sont pas mortelle, vous risquez d'attendre longtemps et de faire attendre votre amie Tarita par la même occasion.

Ce qu'elle ne disait pas, c'est que ses blessures n'avaient pas mit longtemps a s'infecter et qu'en l'absence de soin, l'infection était en train de se généraliser. La dame chèvre l'avait comprit lorsqu'elle avait commencer a se sentir fiévreuse, elle frissonnait d'ailleurs fortement par moment et sentait une faiblesse générale la gagner. dans peu de temps, elle n'aurai même plus la force de se tenir au meuble. Dans tout les cas, si le génocidaire restait sur son idée, elle ne tiendrai même pas vingt-quatre heure avant de tomber en poussière et ce n'était certainement pas Gilbert qui la conduirai a l'hôpital pur lui laisser une chance de survis

Toriel soutenait le regard de Gilbert tendit que le temps passait, continuant a se sentir mal, mais elle ne voulait pas montrer au génocidaire qu'elle souffrait, ne voulant pas lui faire ce plaisir.  Toutefois, sa main légèrement griffue restait crispée sur le meuble, laissant des petites marques sur le bois. Bien qu'elle n'aurai bientôt plus la force de s'y tenir, Elle voulait résister le plus longtemps possible, par fierté.

Les minutes passèrent pendant lesquels la dame chèvre se sentit de plus en plus fiévreuse, et alors que Gilbert semblait occupé a jouer avec un des couteau qu'il avait amener, Elle restait face a lui, souffrante, se recroquevillant de plus en plus. Elle avait finit par s'appuyer complètement au meuble, jusqu'a ce qu'elle laisse entendre une exclamation de douleur: le couteau lancé par le génocidaire l'atteignit au niveau de la poitrine, manquant le coeur de peu. La dame chèvre vacilla fortement et tomba a genoux, les mains crispé sur la plaie ou le couteau était encore enfoncé. Le sang qui coula au sol mit a peine une seconde pour devenir poussière, ne laissant aucune preuve qu'une mort avait eu lieu ici même, dans l'appartement d'un citoyen ordinaire.

Mais Toriel n'était pas encore morte, bien que le dernier coup allait réduire son espérance de vie de quelque heures a quelques minutes. Elle essaya malgré tout de rassembler ses dernières forces pour se relever, soutenant autant que possible le regard de Gilbert, bien que sa vision se brouillait de plus en plus, mais retomba lourdement au sol, trop faible pour bouger. Que le génocidaire se décide a lui porter ou non le coup fatale, elle sentait que la fin était proche

- pourquoi... faites vous cela...? est-ce... vraiment... ce que vous... voulez ?

articula-elle faiblement en regardant toujours autant que possible Gilbert dans les yeux, alors que tout devenait de plus en plus confus autour d'elle

Toriel mourante restait recroquevillée au sol, une flaque écarlate se formait sous elle, qui se changeait en poussière au fur et a mesure que la Dame chèvre se vidait de son sang sous le regard du génocidaire hilare devant ce spectacle morbide, tel un prédateur qui regardait sa proie a l'agonie. Elle n'avais plus la force de parler, ni de soutenir son regard, mais son visage ruisselant de larmes en disait longs sur son état morale quand l'humain lui raconta ce qu'il comptait faire ensuite.

Il riait d'elle, mais Elle ne l'entendait que de très loin a présent, sombrant lentement dans l'inconscience avant que tout ne se finisse par une douleur fulgurante a la tête, le coup fatale qui mit fin a l’existence de celle qui fut un temps avait été la reine de l'underground, puis une mère de coeur et une institutrice qui donnait toujours le meilleur d'elle même

Son corps ne mit que quelques seconde a disparaître, tombant en poussière sous les yeux de Gilbert qui put a ce moment la retrouver ses couteaux intactes, ainsi qu'une montre a gousset au milieu de l'amas blanchâtre semblable a de la cendre: Celle que lui avait confier Jim quelques temps plus tôt. Son âme était a présent visible a l’intérieur de la gemme, sous la forme d'un petit coeur blanc fissuré, figé a ce stade précis dans le cristal. pour Gilbert, il ne restait plus qu'a prévenir Tarita